Aleatoire-Immanent

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Bricolage & Baratin

 

 

«sans le feu nous faisions plus long feu»
bien que ce soit de moi, çà n’a pas de sens :
le feu a été trouvé 500000 ans avant sapiens.

 

Nous sommes une espèce industrieuse,
chacun est toujours entrain de bricoler quelque chose,
la bombe atomique pourrait concourir pour le premier prix en matière d’art,
dans la catégorie meilleure efficacité par rapport à son poids ;

 

et nous sommes une espèce qui aime à se raconter des histoires,
notre cerveau est sans arrêt occupé à échafauder un récit ou un autre,
les religions du livre peuvent se disputer le titre de summum du genre,
au rayon épouvante étant les œuvres de fiction les plus applaudies.

 

Bien sûr, nous aurions pu essayer de nous limiter à l’art du filage de la laine pour nous faire des jolis pulls bien chauds, en nous racontant des histoires d’elfes et de gnomes qui se lutinent dans les bois, mais je suis sûr que nous n’aurions pas tenu la longueur du film… plus de 100000 ans quand même…

 

Parce que voilà, nous sommes une espèce industrieuse et la création artistique n’ayant pas de fin, nous sommes voués à bricoler des objets toujours plus brillants, en nous racontant des fables de plus en plus extravagantes pour servir de justification à notre industrieusité débridée.

 

Jusqu’au jour où des fondamentalistes auront entre les mains une bombe A…
Ah ? Ils l’ont déjà ? Et marde… 

 

 

Ecrit en commentaire de cet article d'Anne Archet


08/10/2016


Ordre de grandeur

 

Toutes proportions gardées ...

 

Le Soleil étant un gros pomelo de 11 cm,

nous situant à plus de 107 fois son diamètre,

il faudrait placer la Terre à la distance de 12 m,

et vu son diamètre 109 fois plus petit que lui,

elle serait un grain de sable de 1 mm. 

 

La Lune, située à 30 fois le diamètre de la Terre,

en serait à 3 cm, avec un diamètre 1/4 plus petit

ferait un quart de millimètre, 0,25 mm.

 

Si la Terre était un homme d' 1 m 75

qui voulait rejoindre le Soleil,

il lui faudrait parcourir 21 km,

en 4 heures de marche à pied...

Même l'infime petitesse permet,

avec un peu de temps, d'aller loin. 

 

 

 

En prenant comme époque de départ les pyramides d'Egypte,

les 5 000 ans de civilisation (exploitation agricole et hiérarchisation du monde) 

rapportés aux cinq cent million d'années depuis l'explosion de la vie du Cambrien,

représentent une longueur d'un millimètre sur une distance de cent mètres,

ou une surface de 10 cm2 (0,001 m2) dans un espace de 100 m2,

soit un carré de trois centimètres de coté dans une salle de dix mètres sur dix.

  

La vie est dans l'univers, la Terre en est un exemple, et selon notre modèle,

il y aurait une chance sur cent mille de tomber sur une vie "civilisée". ( 1 / 100 000 )

 

Par ailleurs, nous serions au mieux autant adaptés à la vie sur une autre planète

qu'ont pu l'être les amérindiens d'avant Christophe Colomb à la vie en Europe.

De même que tout organisme extra-terrestre débarquant sur la Terre

se verrait attaqué par une partie de la vie microbienne à la base de notre biosphère,

un humain arrivant sur une autre planète vivante, même si l'air y est respirable,

serait contraint de vivre dans un scaphandre.

 


16/04/2017


Le vent décoiffe la prairie

 

 

 

Une autre définition de l'être vivant, - différente du château de sable sur la plage avec son petit drapeau planté dessus pour symboliser la légende qu'il incarne -, est celle du brin d'herbe. Que sommes nous d'autres, comme chaque être vivant de cette planète, qu'un brin d'herbe, qui croît, qui vit, qui se fane, au bout d'un certain temps.

 

 

 

Bien sûr nous, les animaux, pouvons bouger, nous déplacer, mais nous sommes tout comme le brin d'herbe qui ne pourrait vivre sans être relié au sol, entièrement reliés, dépendants, intrinsèquement partie de notre environnement. Comme le brin ne pourrait être arraché au sol sans mourir, nous ne pouvons pas nous passer de l'oxygène de l'air plus de quelques minutes, nous ne pouvons nous passer de boire plus de quelques jours, et de manger quelques semaines, sans nous faner et mourir.

 

 

 

Le fait que la nature nous ait fait individu, capable de nous déplacer à l'intérieur de la biosphère, ayant conscience de notre environnement, ne nous sépare aucunement de celui-ci.

 

 

 

Qui nous dit que le brin d'herbe n'a pas une sorte de conscience de lui-même ? Quoiqu'il en soit, la supériorité que nous pourrions ressentir en nous comparant au premier brin d'herbe rencontré est illusoire. Et bomber le torse en nous frappant la poitrine avec nos petits poings ni changera rien.

 

 

 

Chaque être vivant n'est qu'un élément de la vie sur Terre, ainsi que la moindre des cellules est un élément du corps dans lequel elle vit, que se soit un humain ou un brin d'herbe.

 

 

 

Que nous nous agitions comme des fous, que nous disions "je', que nous suivions le chemin que nous avons décidé, que nous menions notre vie propre, personnelle, individuelle, n'y changera rien, chacun, chaque être, chaque cellule, n'est qu'un élément de la vie sur Terre, et rien d'autre. Ce brin d'herbe peut bien se raconter l'histoire à laquelle il aime croire, l'histoire qui lui fait plaisir, la légende qui le valorise à ses propres yeux, il n'est rien d'autre qu'un élément infime, vivant un cours laps de temps, le temps de se perpétuer.

 

 

 

Un éphémère pressé de transmettre les gènes qu'il porte, dans cette lutte qui est le point commun de tout ce qui vit, lutter contre l'entropie, contre le passage du temps. Le vivant n'est composé que d'éléments qui ont trouvé le moyen de se perpétuer. Non pas que des éléments aient cherché à se perpétuer, il n'y a pas de désir, de volonté de vivre, de la part d'éléments non encore vivants, mais parce que certains ont développé ce potentiel, ils sont devenus le vivant.  

 

 


12/07/2017


Le mignon petit colibri

et les trois éléments manipulateurs de la fable :

 

 

 

- I : "petit colibri" "goutte d'eau".

 

 

Faire appel à l'émotionnel, à l'instinctif, en suscitant un élan de compassion, et surtout de protection, accourir au secours d'un plus petit, qui est une pulsion puissante chez les mammifères, qui selon les circonstances peut annihiler la notion de danger.

 

 

 

- II : Lui fait sa part, les autres ne font pas la leur. Culpabilisation.



"Elle consiste à reporter une responsabilité sur autrui en espérant que celui-ci éprouve de la culpabilité, et donc une baisse générale de l’estime de soi, afin que de ce sentiment naissent des attitudes et des comportements avantageux pour l’auteur de la culpabilisation."

 

Cela permet aussi au culpabilisé qui se met à faire sa part, de se sentir en droit de dénigrer, et de culpabiliser à son tour, ceux qui ne la font pas.

 

 

 

- III : "je fais ma part", suggestion que chacun aurait une part à faire.



Quelle personne peut se permettre d'exiger qu'une autre fasse sa part ?
Quelle personne est heureuse qu'une autre la somme de faire sa part ?

 

Au bénéfice de qui, au service de quoi, la part doit-elle être faite ? ?
Est ce pour le bien de la biosphère ? Pour celui de l'humanité ? Ou pour celui du "mouvement" ?
Est ce vraiment dans l'intérêt de l'individu qui fait sa part ?

 

Qui est assez savant, ou assez indigent, pour nous dire quelle part, - autre que d'être eux mêmes, tels que la nature les a fait et de se conserver tels, en préservant leurs individualités contre ce qui est susceptible de les amoindrir ou leur causer de la souffrance, - les êtres vivants dont les êtres humains, sont sensés faire dans leur vie ?

 

Si je m'en tiens au colibri de la fable, qui reconnaît lui même que son action est inutile, et j'ajouterai compromettante pour son intégrité et sa survie, (en cas d'incendie fuyez, ne revenez pas avec un dé à coudre rempli d'eau), ...

 

... il en ressort que le colibri n'agit que pour se valoriser lui même,
il ne s'exprime ici que de l'orgueil et de la vanité.

 

 

Rappel : Tout collectif recrute des adhérents dans un seul but : la guerre, au propre ou au figuré, contre d'autres collectifs.

 


15/08/2019


Divertir

Divertir :

 

 

a) : Détourner (à son profit).

b) : S'éloigner du réel, se détourner de la vue de l'essentiel.

c) : Détourner l'attention ou l'activité de quelqu'un sur un autre objet, une nouvelle occupation.

d) : Distraire, procurer un passe temps agréable.

 

Diversion :

a) : Opération stratégique consistant à détourner l'ennemi du point qu'il occupe en le poussant à déplacer ses troupes vers un autre front de défense.

b) : Action de détourner quelqu'un ou quelque chose de son occupation première et généralement principale.

c) : Événement qui, par sa survenance dans la vie d'un individu l'amène à détourner son attention de ses soucis ou préoccupations.

 

Faire diversion :

a) : Détourner la conversation pour éluder le sujet en discussion.

Divertissement :

a) : Action de divertir, de détourner à son profit.

b) : Élément qui détourne des choses sérieuses.

c) : Occupation, ensemble de données qui détourne l'Homme de l'essentiel et l'éloigne des problèmes propres à sa condition.

d) : Action de se divertir, ensemble des choses qui distraient, occupent agréablement le temps.

 

 

 Exemples :

- Apollo

Les missions Apollo de la Nasa ont été conçues pour être un divertissement aux sens a), b), c) et d).

Elles ont aussi été une diversion au sens a) en direction de l'URSS pour l'inciter à s'engager dans une aventure spatiale au delà de la ceinture de Van Hallen, ce à quoi elle ne s'est pas risquée.

Cette série télévisuelle a aussi bien sûr été une diversion au sens c) pour le public occidental.

- Climat

Le réchauffement climatique est une diversion aux sens a), b) et c) en vu de contrôler le comportement des différents acteurs du monde occidental. Notamment ceux engagés dans une démarche revendicative sur le social, ou critique sur l'environnemental. En clair : "- gauchistes et écologistes, rongez cet os du réchauffement climatique, et foutez-nous la paix au sujet de la spoliation des ressources et du saccage de la biosphère."

 

Le réchauffage du climat est aussi un divertissement au sens a), b), c) et même d) pour un certain public notamment télévisuel.

Enfin la lutte contre/pour le climat est un bon moyen pour justifier la perpétuation de l'organisation hiérarchisée de la civilisation. D'où le sens a) de divertir : détourner à son profit.

 

 

 

 


29/09/2019


L'Homme mauvais

et sa raison d'être.

 

 

 

 

"L'Homme est mauvais : il a inventé des horreurs".

 

Le but de ce discours est simplement de masquer le fait que c'est seulement "certains hommes d'une certaine civilisation ayant certains objectifs" qui ont inventé telle ou telle horreur.

Merci à ce discours de "l'Homme est mauvais" de nous préparer à la dictature future, celle qui contraindra enfin "l'Homme mauvais" à suivre encore "certains hommes d'une certaine civilisation ayant certains objectifs".

 

"l'Homme a construit des pyramides".

 

Non : certains hommes de certaines civilisations ayant certains objectifs ont fait construire des pyramides en mobilisant, par la contrainte ou par d'autres moyens, les gens qu'ils avaient sous la main.

 

 

 

A propos de la relation sujet/objet que moi j'appelle verticalité, transcendance, ou relation hiérarchisée, opposée à la relation sujet/sujet que je nomme horizontalité, immanence, par exemple la relation au monde que peuvent avoir les sauvages d'Amazonie, et le discours d'Aurélien Barreau (AB).

 

Dans les quelques interventions que j'ai entendues, AB commence à chaque fois par annoncer que l'Homme est mauvais par nature. Parce que d'après AB, l'homme serait responsable de la disparition des grands animaux, de la méga-faune au cours de la préhistoire. Ce ne serait donc pas la révolution néolithique, la pratique de l'agriculture, la création de cités et de grands groupes humains, l'organisation en sociétés hiérarchisées en esclaves et en dominants, la civilisation, qui auraient engendré la guerre. Mais uniquement l'Homme qui par nature serait violent, agressif et mauvais.

 

Par conséquent si l'Homme est mauvais par nature, il convient de le contraindre, de l'encadrer, de le guider, et ce par une élite éclairée, éduquée, et elle bonne par nature, dont AB fait partie assurément.

 

A un moment AB dit que des militants écologistes mettent la destruction de la biosphère, sur le dos du capitalisme, le libéralisme, etc, ... en admettant, et rajoute t'il, "bizarrement" de la religion. Comme c'est bizarre. Il ne peux reconnaître qu'effectivement la religion soit une des causes de l'idéologie prédatrice de l'Homme. Alors que la religion en général prône la soumission de l'Homme a une entité supérieure, tout en lui accordant la domination sur la nature pour qu'il l'exploite, dans un schéma vertical, transcendantal et hiérarchisé.

 

Schéma auquel adhère Aurélien Barreau, puisque cette idéologie le protège et le valorise dans sa fonction de membre de l'élite scientifique et à l'avant garde.

 

J'ai vu écrit un jour : méfiez-vous de celui qui dit que l'Homme est mauvais par nature.

 

 

 


15/08/2019


Quelle responsabilité individuelle ?

Encore un texte avec Pierre Rahbi en vedette, ma tête de Colibri préférée, mais il est valable pour tous ceux qui se mettent en avant avec un discours similaire, essentiellement pour se donner de l'importance, et qui ont droit à la parole parce qu'ils ne remettent pas en cause la hiérarchisation de notre monde humain.

 

Assumes tu, ou récuses tu, une responsabilité personnelle dans les événements que traverse l'humanité ?

"L'histoire dépasse maintenant, en quelque sorte, la politique conventionnelle,
et c'est pour çà que nous sommes tous responsables, ..."
"Au nom de la Terre, Pierre Rabhi" 41'

En quoi y aurait-il responsabilité personnelle ?
Et s'il y a responsabilité personnelle, qu'en découle t'il ?
Mais si nous ne sommes pas tous responsables, alors qui l'est ? 
Dans ce cas qu'elles en sont les implications ?
Perso je pencherais plutôt vers la récusation,
surtout à cause des conséquences qu'entraîne le "tous responsables" ...

Dans le film en son hommage :
« Au nom de la Terre, Pierre Rabhi » à la 41ème minute :

« L’histoire dépasse maintenant, en quelque sorte, la politique conventionnelle, et c’est pour çà que nous sommes tous responsables, c’est un peu rattaché à l’histoire du colibri, la légende qui dit : (récit de la Fable du Colibri).
Le temps est venu où tout le monde doit faire sa part, et le temps est venu où nous devons tous nous impliquer, parce que nous sommes tous, en quelque sorte, candidats à une évolution de l’histoire en fonction de nos ressentis, et non pas simplement en fonction d’une logique dont on sait aujourd’hui qu’elle est à bout de force, qu’elle est entrain de se déliter. »

« Tous responsables » ??? Même les enfants ? Même ceux qui se lèvent tous les matins pour aller faire l’esclave afin de nourrir leur famille ? Même la moitié de l’humanité qui crève de faim ? Même ceux qui n’ont jamais eu les moyens, matériels ou intellectuels, de faire autre chose que ce qu’ils font chaque jour pour survivre ?

« Tous responsables », soit. Mais alors peut être aussi "Tous coupables" ? Et ici on s’approche du fameux « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens » d’une autre croisade dont le but était que tous se soumettent à l’église du croisé, et que tous soient contraints de faire leur part. PR trouve t’il que nous soyons trop nombreux ?

Je passe sur « la Fable du Colibri » dont le contenu manipulateur a déjà été démontré, et qui arrive ici à point nommé pour étayer de sa saine manipulation le verbe essentiel de la tirade : devoir, dans « tout le monde doit faire sa part » et « nous devons tous nous impliquer ».

Mais qui est donc PR pour ainsi assigner aux autres des tâches qu’ils auraient à accomplir, quel niveau de vanité a t’il atteint pour envoyer les autres faire je ne sais quelle part ? Et dans quoi leur dicte t’il de devoir s’impliquer ? Est ce dans l’agro-écologie, ou dans son « Mouvement » ? Doivent ils adhérer aux Colibris, acheter ses écrits ? Doivent ils cesser de produire et de consommer, s’en aller repeupler l’Ardèche et suivre ses préceptes ?

Voilà la vision du monde qui sous-tend PR :
De l’individu au service de l’industrie et de la consommation, il faut faire la transition vers l’individu au service du système de pensée de PR, ou son équivalent. L’important est que l’individu soit toujours au service de quelque chose qui le dépasse et qu’il ne maîtrise pas. L’important est que l’asservissement de l’individu soit perpétué, prolongé. L’individu doit toujours devoir. Que se soit devoir produire, devoir consommer, ou devoir agir en cohérence avec les idées de PR, l’individu n’a pas à être libre, il se doit d’être soumis, il se doit de servir une cause qui le dépasse, pour finalement aveuglément, et joyeusement, « faire sa part ».

On est loin de la définition de l’humanisme, et quant à parler « au nom de la Terre », on est encore une fois dans le gonflement de l’ego, dans sa croyance en sa destinée messianique, dans l’orgueil et la vanité.

 


21/08/2019


Genèse 1.28

"Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."


En contrepartie de l'assujettissement de l'Homme à Dieu, l'assujettissement de la Nature à l'Homme. Relation verticale justifiant domination et exploitation.

 

Evidement la relation verticale divinité-humain-nature justifiant domination et exploitation est bien antérieure à la rédaction de la Bible, est a son origine dans l'invention de l'agriculture.

 

Ceci dit c'est bel et bien cette idéologie, cette façon de voir le monde, qui nous gouverne depuis tout ce temps et même en dehors de la sphère des religions du livre.

 

Maintenant je souhaite bien du courage à ceux qui voudraient arriver à concilier une religion élaborée pour accompagner la domestication du monde et justifier l'ordre social (rendre à Dieu et à César), avec un futur en adéquation avec la biosphère.

 

 

Mais peut être qu'on me dira que tout dépend des leaders, des guides que nous suivrons...à quoi je répondrais qu'il n'y a pas de bon guide, il n'y a pas de bon berger.
Guides, bergers, comme les loups, vivent aux dépens des troupeaux qui sont sur leur territoire.

 


23/08/2019


"La Terre appartient à l'Homme"

ou "l'Homme appartient à la Terre"

 

Le capitalisme n'est qu'un des symptômes de la maladie qu'a développée la majorité de l'humanité depuis qu'elle s'est adonnée à l'agriculture, à l'assujettissement, à la domination et à l'exploitation de la Nature, de la Terre.

 

Alors qu'il est indéniable que l'espèce homo sapiens fait partie de la biosphère, que l'Humanité n'est qu'un élément de la vie sur Terre, que l'Homme appartient à la Terre, la mise en pratique de l'agriculture et de ses corollaires, ont entraîné le développement du paradigme suivant : "la Terre appartient à l'Homme".

 

La Terre appartient à l'Homme et il est en droit d'en disposer comme il entend. Ce paradigme est complètement ancré dans nos gènes de civilisés, alors qu'il était encore absent chez des peuples chasseurs-cueilleurs isolés, chez qui leur tribu n'est qu'un élément de la nature et le maître de la forêt n'est pas l'homme, mais par exemple le jaguar.

 

Pour nous civilisés, mêmes si nous étions en accord avec l'affirmation que "l'Homme appartient à la Terre et la Terre n'appartient pas à l'Homme", je doute que nous puissions réellement raisonner à partir de cet axiome. Quelque part en nous nos ancêtres ont inscrit ce virus : "la Terre appartient à l'Homme". Quiconque plante une graine dans un jardin s'en rend compte. Hors ce virus est une maladie, une hérésie, une perversion, car quelque soit le mode d'exploitation qui sera appliqué à la Terre, la finalité sera son épuisement, et par là même la fin de l'Homme qui y vivait dessus.

 

Donc désigner le capitalisme en tant que responsable du mauvais état de la biosphère, est comme désigner la fièvre en tant que responsable de l'état du malade, alors que celui-ci a la grippe, et que la biosphère est devenue propriété privée de l'Homme. Tout comme la fièvre, le capitalisme n'est qu'un symptôme, et faire tomber la fièvre ou arrêter le capitalisme, ne guérira pas le malade ni arrêtera l'exploitation de la biosphère. Avec ou sans capitalisme, l'assujettissement de la Terre perdurera jusqu'à la disparition du propriétaire.

 

Le paradigme "la Terre appartient à l'Homme" est un engramme bien trop profondément enkysté dans nos cerveaux pour disparaître comme par magie, et pour ne laisser la place qu'à celui plus proche du réel "l'Homme appartient à la Terre".

 

Après si on veut vraiment trouver un propriétaire de la Terre, on le trouvera probablement du coté des micro-organismes, des bactéries, bref du coté des êtres qui ont survécus depuis des centaines de millions d'années, mais sûrement pas du coté des grands primates.

 

C'est peut être pour cette raison que la Bible ne fait remonter la création du monde qu'à seulement quelques milliers d'années, là où l'Homme était déjà présent, de façon à nier l'antériorité des êtres "inférieurs", qui seront également la postérité de la vie sur la Terre.

 


25/08/2019


Un mensonge qui arrange

 

 

Le "changement climatique" est un leurre.

 

"Une vérité qui dérange " est un mensonge qui arrange.

 

Depuis quand un discours promu par la classe propriétaire de la planète serait autre chose que de la manipulation ?

 

Les buts de cette propagande :

 

1 - Tester en grandeur réelle une expérience de management social, mettre à l'épreuve la soumission des différents relais, scientifiques, médias, représentants.

 

2 - Angoisser, déprimer, terroriser, culpabiliser, l'ensemble de la population.

 

3 - Embrigader, faire mettre en rang, pour ensuite amener la population vers là où on veut qu'elle aille.

 

4 - Faire croire que nous sommes tous responsables, que nous sommes tous coupables, de façon qu'il soit ensuite considéré comme normal que tous nous devions payer, que tous nous devions nous amender et que tous nous soyons condamnés.

 

5 - Puisqu'ils seraient responsables du "climat", préparer les gens à admettre que les désastres écologiques, (plastique, radioactivité, déforestation, incendies, etc), sont également de leur faute.

 

6 - Donner du grain à moudre à ceux qui ont une réflexion sur le bien fondé de la civilisation. et qui en développeraient une vision critique. "La civilisation court à sa perte car elle crée du CO2". Détourner la critique vers un combat parcellaire.

 

7 - Apporter de l'eau au moulin des plus anti-système. "Le système est mauvais , il réchauffe le climat". Ils sont ainsi canalisés vers un faux objectif.

 

8 - Accuser chacun d'être responsable de la catastrophe, pour masquer les quelques responsables réels.

 

9 - Diluer la responsabilité de la catastrophe, qui n'est pas climatique mais environnementale, et la répartir entre les 8 milliards d'humains.

 

10 - Faire oublier que c'est seulement le 1 milliard de personnes des pays riches, occidentaux, qui consomme ce qui est à l'origine de 90% de la pollution mondiale. Les 7 milliards d'autres subissent plus qu'ils ne profitent.

 

11 - Cacher que c'est un infime pourcentage de personnes dans les pays riches, occidentaux, qui décide de la nature de la production mondiale, qui en recueille le fruit et qui le réparti à sa guise : "- Qu'allons-nous produire, combien ça rapportera et qui va s'enrichir ?"

 

 

 

Alors assez de courir derrière tous les pompons que les amuseurs du grand guignol agitent en tous sens.

 

Et pour en finir avec cette affaire du climat, nous aurons droit, à la prochaine éruption volcanique conséquente sur la ceinture de feu, à un petit âge glaciaire d'une décennie, qui lui fera beaucoup de victimes dans nos populations, pas de froid mais de famines.

 

 

 

 

 

 


22/09/2019


"qu'il ferme sa gueule"

Question à se poser :

qu’est-ce dégrade la nature (biosphère, biodiversité) ?
qu’est-ce qui porte atteinte à l’environnement ?

 

Réponse en un seul mot :

l’Industrie (extraction, exploitation, production, transformation)

 

Imagine t’on par exemple les événements suivants :

Groupe d'experts intergouvernemental contre l’Industrie (GECI),
1992 Conférence des Nations unies contre l’Industrie de Rio,
1997 Protocole de Kyoto contre l’Industrie,
2015 Conférence de Paris contre l’Industrie, ou COP21 contre l’Industrie,
Un Accord de Paris contre l’Industrie, une Marche contre l’industrie.

Bien sûr que non.

Pourquoi ne peut-on pas remplacer Climat par Industrie ?
Pourquoi le « Changement climatique » a été mis en avant,
en laissant en arrière les dégradations inhérentes à l’Industrie ?

Réponse : l’Industrie (et ses beaux objets) est tabou, et ceci est parfaitement intégré dans l’esprit de tous.
Mais tous nous devons être pour le Climat.

Le « Climat » est donc un dérivatif, apporté par l’Industrie, promu par le VRP de sa classe sociale Al Gore,
afin d’occulter la responsabilité de
s propriétaires de cette Industrie dans la destruction de la Nature,
et surtout,
afin de diluer cette responsabilité sur l’ensemble de la population mondiale.
Population mondiale qui n'a d’autre choix que d’utiliser les outils qui lui sont proposés à la vente par l’Industrie.

 

 

 

Maintenant comment se fait-il que des gens éveillés, se nourrissant de produits bio, votant écolo, militant contre les OGM et l’expérimentation animale, se précipitent pour expérimenter dans leur propre corps une substance dont personne ne connaît les effets à terme, qui va modifier génétiquement leurs cellules, et qui dans le pire des cas ne bénéficiera qu’à l’Industrie ?
Pour une maladie mortelle dans un cas pour mille, qui peut se traiter avec des molécules connues et génériquées.

Réponse: L’Industrie (ses propriétaires) a son service commercial implanté dans les plus hauts niveaux hiérarchiques de la société. Presque tout le personnel médiatique, presque tout le personnel politique, presque tout le personnel scientifique, est dans la main de l’Industrie. Si on pouvait en douter, la « crise du cov19 » l’a révélé.

C'est pourquoi un mot a été tabou tout au long de l'année 2020, même en dehors du personnel cité plus haut, le mot "traitement". Un traitement ayant rendu caduque la course précipitée au vaccin.

 

Çà explique aussi pourquoi le 29 mars 2020 Cohn-Bendit criait à propos de Raoult pour « qu’il ferme sa gueule ».

 

 


16/05/2021