Aleatoire-Immanent

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"La fabrique des derniers hommes"

 

 

 

Dans l'émission Terre à terre de Ruth Stégassy sur France Culture  

La notion de progrès face aux crises économiques, sociales et écologiques...
Avec : Aurélien Berlan, agrégé de philosophie,

auteur du livre "La fabrique des derniers hommes" (La Découverte)

 

 Terre à terre : La fabrique des derniers hommes, à réécouter sur France Culture.fr 

 

Terre à terre : La fabrique des derniers hommes, en fichier mp3 à déziper

 

La fabrique des derniers hommes : retour sur le présent avec Tönnies, Simmel et Weber  

 

Présentation de l'éditeur. 

Curieuse époque que la nôtre, où le « progrès » - la transformation des conditions de vie liée aux applications sociales de la science - n'a jamais été aussi rapide, mais où seuls quelques idéologues croient encore que nos enfants auront une vie meilleure. Car les crises économiques, sociales et écologiques s'accumulent sans fin. Ce paradoxe s'éclaire si l'on revient à l'aube de notre temps, à l'époque où le capitalisme industriel, l'État bureaucratique et la science organisée se sont brutalement mis en place, et aux diagnostics historiques de ceux qui ont cherché à en saisir les implications pour la vie humaine.

Max Weber, Georg Simmel et Ferdinand Tönnies ont identifié avec une lucidité implacable les pathologies constitutives de notre époque : la marchandisation générale, l'érosion du lien social, la perte de sens et de liberté liés à l'emprise des organisations bureaucratiques. Tout l'intérêt de leur sociologie est d'analyser ces évolutions en se demandant, concrètement, quel monde elles créent et quels types d'être humain elles engendrent. Ce faisant, ils mettent en évidence des aspects de la modernité capitaliste en général négligés, car trop intimement liés à ce qu'elle a fait de nous.

 

Grâce à ce détour, on pourra se défaire des illusions véhiculées par ceux qui continuent de prôner, malgré tout, les vertus de la croissance et du développement industriel, ou qui annoncent que nous serions enfin sur le point d'accéder à la « société postindustrielle ». Telle est la condition pour être à la hauteur des tâches qui incombent aujourd'hui à celles et à ceux qui n'ont pas renoncé à l'idée d'émancipation. (présentation de l'éditeur)



30/03/2014