Diversion
Divertir
Divertir :
a) : Détourner (à son profit).
b) : S'éloigner du réel, se détourner de la vue de l'essentiel.
c) : Détourner l'attention ou l'activité de quelqu'un sur un autre objet, une nouvelle occupation.
d) : Distraire, procurer un passe temps agréable.
Diversion :
a) : Opération stratégique consistant à détourner l'ennemi du point qu'il occupe en le poussant à déplacer ses troupes vers un autre front de défense.
b) : Action de détourner quelqu'un ou quelque chose de son occupation première et généralement principale.
c) : Événement qui, par sa survenance dans la vie d'un individu l'amène à détourner son attention de ses soucis ou préoccupations.
Faire diversion :
a) : Détourner la conversation pour éluder le sujet en discussion.
Divertissement :
a) : Action de divertir, de détourner à son profit.
b) : Élément qui détourne des choses sérieuses.
c) : Occupation, ensemble de données qui détourne l'Homme de l'essentiel et l'éloigne des problèmes propres à sa condition.
d) : Action de se divertir, ensemble des choses qui distraient, occupent agréablement le temps.
Exemples :
- Apollo
Les missions Apollo de la Nasa ont été conçues pour être un divertissement aux sens a), b), c) et d).
Elles ont aussi été une diversion au sens a) en direction de l'URSS pour l'inciter à s'engager dans une aventure spatiale au delà de la ceinture de Van Hallen, ce à quoi elle ne s'est pas risquée.
Cette série télévisuelle a aussi bien sûr été une diversion au sens c) pour le public occidental.
- Climat
Le réchauffement climatique est une diversion aux sens a), b) et c) en vu de contrôler le comportement des différents acteurs du monde occidental. Notamment ceux engagés dans une démarche revendicative sur le social, ou critique sur l'environnemental. En clair : "- gauchistes et écologistes, rongez cet os du réchauffement climatique, et foutez-nous la paix au sujet de la spoliation des ressources et du saccage de la biosphère."
Le réchauffage du climat est aussi un divertissement au sens a), b), c) et même d) pour un certain public notamment télévisuel.
Enfin la lutte contre/pour le climat est un bon moyen pour justifier la perpétuation de l'organisation hiérarchisée de la civilisation. D'où le sens a) de divertir : détourner à son profit.
L'Homme mauvais
et sa raison d'être.
"L'Homme est mauvais : il a inventé des horreurs".
Le but de ce discours est simplement de masquer le fait que c'est seulement "certains hommes d'une certaine civilisation ayant certains objectifs" qui ont inventé telle ou telle horreur.
Merci à ce discours de "l'Homme est mauvais" de nous préparer à la dictature future, celle qui contraindra enfin "l'Homme mauvais" à suivre encore "certains hommes d'une certaine civilisation ayant certains objectifs".
"l'Homme a construit des pyramides".
Non : certains hommes de certaines civilisations ayant certains objectifs ont fait construire des pyramides en mobilisant, par la contrainte ou par d'autres moyens, les gens qu'ils avaient sous la main.
A propos de la relation sujet/objet que moi j'appelle verticalité, transcendance, ou relation hiérarchisée, opposée à la relation sujet/sujet que je nomme horizontalité, immanence, par exemple la relation au monde que peuvent avoir les sauvages d'Amazonie, et le discours d'Aurélien Barreau (AB).
Dans les quelques interventions que j'ai entendues, AB commence à chaque fois par annoncer que l'Homme est mauvais par nature. Parce que d'après AB, l'homme serait responsable de la disparition des grands animaux, de la méga-faune au cours de la préhistoire. Ce ne serait donc pas la révolution néolithique, la pratique de l'agriculture, la création de cités et de grands groupes humains, l'organisation en sociétés hiérarchisées en esclaves et en dominants, la civilisation, qui auraient engendré la guerre. Mais uniquement l'Homme qui par nature serait violent, agressif et mauvais.
Par conséquent si l'Homme est mauvais par nature, il convient de le contraindre, de l'encadrer, de le guider, et ce par une élite éclairée, éduquée, et elle bonne par nature, dont AB fait partie assurément.
A un moment AB dit que des militants écologistes mettent la destruction de la biosphère, sur le dos du capitalisme, le libéralisme, etc, ... en admettant, et rajoute t'il, "bizarrement" de la religion. Comme c'est bizarre. Il ne peux reconnaître qu'effectivement la religion soit une des causes de l'idéologie prédatrice de l'Homme. Alors que la religion en général prône la soumission de l'Homme a une entité supérieure, tout en lui accordant la domination sur la nature pour qu'il l'exploite, dans un schéma vertical, transcendantal et hiérarchisé.
Schéma auquel adhère Aurélien Barreau, puisque cette idéologie le protège et le valorise dans sa fonction de membre de l'élite scientifique et à l'avant garde.
J'ai vu écrit un jour : méfiez-vous de celui qui dit que l'Homme est mauvais par nature.
Quelle responsabilité individuelle ?
Encore un texte avec Pierre Rahbi en vedette, ma tête de Colibri préférée, mais il est valable pour tous ceux qui se mettent en avant avec un discours similaire, essentiellement pour se donner de l'importance, et qui ont droit à la parole parce qu'ils ne remettent pas en cause la hiérarchisation de notre monde humain.
Assumes tu, ou récuses tu, une responsabilité personnelle dans les événements que traverse l'humanité ?
"L'histoire dépasse maintenant, en quelque sorte, la politique conventionnelle,
et c'est pour çà que nous sommes tous responsables, ..."
"Au nom de la Terre, Pierre Rabhi" 41'
En quoi y aurait-il responsabilité personnelle ?
Et s'il y a responsabilité personnelle, qu'en découle t'il ?
Mais si nous ne sommes pas tous responsables, alors qui l'est ?
Dans ce cas qu'elles en sont les implications ?
Perso je pencherais plutôt vers la récusation,
surtout à cause des conséquences qu'entraîne le "tous responsables" ...
Dans le film en son hommage :
« Au nom de la Terre, Pierre Rabhi » à la 41ème minute :
« L’histoire dépasse maintenant, en quelque sorte, la politique conventionnelle, et c’est pour çà que nous sommes tous responsables, c’est un peu rattaché à l’histoire du colibri, la légende qui dit : (récit de la Fable du Colibri).
Le temps est venu où tout le monde doit faire sa part, et le temps est venu où nous devons tous nous impliquer, parce que nous sommes tous, en quelque sorte, candidats à une évolution de l’histoire en fonction de nos ressentis, et non pas simplement en fonction d’une logique dont on sait aujourd’hui qu’elle est à bout de force, qu’elle est entrain de se déliter. »
« Tous responsables » ??? Même les enfants ? Même ceux qui se lèvent tous les matins pour aller faire l’esclave afin de nourrir leur famille ? Même la moitié de l’humanité qui crève de faim ? Même ceux qui n’ont jamais eu les moyens, matériels ou intellectuels, de faire autre chose que ce qu’ils font chaque jour pour survivre ?
« Tous responsables », soit. Mais alors peut être aussi "Tous coupables" ? Et ici on s’approche du fameux « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens » d’une autre croisade dont le but était que tous se soumettent à l’église du croisé, et que tous soient contraints de faire leur part. PR trouve t’il que nous soyons trop nombreux ?
Je passe sur « la Fable du Colibri » dont le contenu manipulateur a déjà été démontré, et qui arrive ici à point nommé pour étayer de sa saine manipulation le verbe essentiel de la tirade : devoir, dans « tout le monde doit faire sa part » et « nous devons tous nous impliquer ».
Mais qui est donc PR pour ainsi assigner aux autres des tâches qu’ils auraient à accomplir, quel niveau de vanité a t’il atteint pour envoyer les autres faire je ne sais quelle part ? Et dans quoi leur dicte t’il de devoir s’impliquer ? Est ce dans l’agro-écologie, ou dans son « Mouvement » ? Doivent ils adhérer aux Colibris, acheter ses écrits ? Doivent ils cesser de produire et de consommer, s’en aller repeupler l’Ardèche et suivre ses préceptes ?
Voilà la vision du monde qui sous-tend PR :
De l’individu au service de l’industrie et de la consommation, il faut faire la transition vers l’individu au service du système de pensée de PR, ou son équivalent. L’important est que l’individu soit toujours au service de quelque chose qui le dépasse et qu’il ne maîtrise pas. L’important est que l’asservissement de l’individu soit perpétué, prolongé. L’individu doit toujours devoir. Que se soit devoir produire, devoir consommer, ou devoir agir en cohérence avec les idées de PR, l’individu n’a pas à être libre, il se doit d’être soumis, il se doit de servir une cause qui le dépasse, pour finalement aveuglément, et joyeusement, « faire sa part ».
On est loin de la définition de l’humanisme, et quant à parler « au nom de la Terre », on est encore une fois dans le gonflement de l’ego, dans sa croyance en sa destinée messianique, dans l’orgueil et la vanité.
Genèse 1.28
"Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."
En contrepartie de l'assujettissement de l'Homme à Dieu, l'assujettissement de la Nature à l'Homme. Relation verticale justifiant domination et exploitation.
Evidement la relation verticale divinité-humain-nature justifiant domination et exploitation est bien antérieure à la rédaction de la Bible, est a son origine dans l'invention de l'agriculture.
Ceci dit c'est bel et bien cette idéologie, cette façon de voir le monde, qui nous gouverne depuis tout ce temps et même en dehors de la sphère des religions du livre.
Maintenant je souhaite bien du courage à ceux qui voudraient arriver à concilier une religion élaborée pour accompagner la domestication du monde et justifier l'ordre social (rendre à Dieu et à César), avec un futur en adéquation avec la biosphère.
Mais peut être qu'on me dira que tout dépend des leaders, des guides que nous suivrons...à quoi je répondrais qu'il n'y a pas de bon guide, il n'y a pas de bon berger.
Guides, bergers, comme les loups, vivent aux dépens des troupeaux qui sont sur leur territoire.
"La Terre appartient à l'Homme"
ou "l'Homme appartient à la Terre"
Le capitalisme n'est qu'un des symptômes de la maladie qu'a développée la majorité de l'humanité depuis qu'elle s'est adonnée à l'agriculture, à l'assujettissement, à la domination et à l'exploitation de la Nature, de la Terre.
Alors qu'il est indéniable que l'espèce homo sapiens fait partie de la biosphère, que l'Humanité n'est qu'un élément de la vie sur Terre, que l'Homme appartient à la Terre, la mise en pratique de l'agriculture et de ses corollaires, ont entraîné le développement du paradigme suivant : "la Terre appartient à l'Homme".
La Terre appartient à l'Homme et il est en droit d'en disposer comme il entend. Ce paradigme est complètement ancré dans nos gènes de civilisés, alors qu'il était encore absent chez des peuples chasseurs-cueilleurs isolés, chez qui leur tribu n'est qu'un élément de la nature et le maître de la forêt n'est pas l'homme, mais par exemple le jaguar.
Pour nous civilisés, mêmes si nous étions en accord avec l'affirmation que "l'Homme appartient à la Terre et la Terre n'appartient pas à l'Homme", je doute que nous puissions réellement raisonner à partir de cet axiome. Quelque part en nous nos ancêtres ont inscrit ce virus : "la Terre appartient à l'Homme". Quiconque plante une graine dans un jardin s'en rend compte. Hors ce virus est une maladie, une hérésie, une perversion, car quelque soit le mode d'exploitation qui sera appliqué à la Terre, la finalité sera son épuisement, et par là même la fin de l'Homme qui y vivait dessus.
Donc désigner le capitalisme en tant que responsable du mauvais état de la biosphère, est comme désigner la fièvre en tant que responsable de l'état du malade, alors que celui-ci a la grippe, et que la biosphère est devenue propriété privée de l'Homme. Tout comme la fièvre, le capitalisme n'est qu'un symptôme, et faire tomber la fièvre ou arrêter le capitalisme, ne guérira pas le malade ni arrêtera l'exploitation de la biosphère. Avec ou sans capitalisme, l'assujettissement de la Terre perdurera jusqu'à la disparition du propriétaire.
Le paradigme "la Terre appartient à l'Homme" est un engramme bien trop profondément enkysté dans nos cerveaux pour disparaître comme par magie, et pour ne laisser la place qu'à celui plus proche du réel "l'Homme appartient à la Terre".
Après si on veut vraiment trouver un propriétaire de la Terre, on le trouvera probablement du coté des micro-organismes, des bactéries, bref du coté des êtres qui ont survécus depuis des centaines de millions d'années, mais sûrement pas du coté des grands primates.
C'est peut être pour cette raison que la Bible ne fait remonter la création du monde qu'à seulement quelques milliers d'années, là où l'Homme était déjà présent, de façon à nier l'antériorité des êtres "inférieurs", qui seront également la postérité de la vie sur la Terre.
Un mensonge qui arrange
Le "changement climatique" est un leurre.
"Une vérité qui dérange " est un mensonge qui arrange.
Depuis quand un discours promu par la classe propriétaire de la planète serait autre chose que de la manipulation ?
Les buts de cette propagande :
1 - Tester en grandeur réelle une expérience de management social, mettre à l'épreuve la soumission des différents relais, scientifiques, médias, représentants.
2 - Angoisser, déprimer, terroriser, culpabiliser, l'ensemble de la population.
3 - Embrigader, faire mettre en rang, pour ensuite amener la population vers là où on veut qu'elle aille.
4 - Faire croire que nous sommes tous responsables, que nous sommes tous coupables, de façon qu'il soit ensuite considéré comme normal que tous nous devions payer, que tous nous devions nous amender et que tous nous soyons condamnés.
5 - Puisqu'ils seraient responsables du "climat", préparer les gens à admettre que les désastres écologiques, (plastique, radioactivité, déforestation, incendies, etc), sont également de leur faute.
6 - Donner du grain à moudre à ceux qui ont une réflexion sur le bien fondé de la civilisation. et qui en développeraient une vision critique. "La civilisation court à sa perte car elle crée du CO2". Détourner la critique vers un combat parcellaire.
7 - Apporter de l'eau au moulin des plus anti-système. "Le système est mauvais , il réchauffe le climat". Ils sont ainsi canalisés vers un faux objectif.
8 - Accuser chacun d'être responsable de la catastrophe, pour masquer les quelques responsables réels.
9 - Diluer la responsabilité de la catastrophe, qui n'est pas climatique mais environnementale, et la répartir entre les 8 milliards d'humains.
10 - Faire oublier que c'est seulement le 1 milliard de personnes des pays riches, occidentaux, qui consomme ce qui est à l'origine de 90% de la pollution mondiale. Les 7 milliards d'autres subissent plus qu'ils ne profitent.
11 - Cacher que c'est un infime pourcentage de personnes dans les pays riches, occidentaux, qui décide de la nature de la production mondiale, qui en recueille le fruit et qui le réparti à sa guise : "- Qu'allons-nous produire, combien ça rapportera et qui va s'enrichir ?"
Alors assez de courir derrière tous les pompons que les amuseurs du grand guignol agitent en tous sens.
Et pour en finir avec cette affaire du climat, nous aurons droit, à la prochaine éruption volcanique conséquente sur la ceinture de feu, à un petit âge glaciaire d'une décennie, qui lui fera beaucoup de victimes dans nos populations, pas de froid mais de famines.
"qu'il ferme sa gueule"
Question à se poser :
qu’est-ce dégrade la nature (biosphère, biodiversité) ?
qu’est-ce qui porte atteinte à l’environnement ?
Réponse en un seul mot :
l’Industrie (extraction, exploitation, production, transformation)
Imagine t’on par exemple les événements suivants :
Groupe d'experts intergouvernemental contre l’Industrie (GECI),
1992 Conférence des Nations unies contre l’Industrie de Rio,
1997 Protocole de Kyoto contre l’Industrie,
2015 Conférence de Paris contre l’Industrie, ou COP21 contre l’Industrie,
Un Accord de Paris contre l’Industrie, une Marche contre l’industrie.
Bien sûr que non.
Pourquoi ne peut-on pas remplacer Climat par Industrie ?
Pourquoi le « Changement climatique » a été mis en avant,
en laissant en arrière les dégradations inhérentes à l’Industrie ?
Réponse : l’Industrie (et ses beaux objets) est tabou, et ceci est parfaitement intégré dans l’esprit de tous.
Mais tous nous devons être pour le Climat.
Le « Climat » est donc un dérivatif, apporté par l’Industrie, promu par le VRP de sa classe sociale Al Gore,
afin d’occulter la responsabilité des propriétaires de cette Industrie dans la destruction de la Nature,
et surtout, afin de diluer cette responsabilité sur l’ensemble de la population mondiale.
Population mondiale qui n'a d’autre choix que d’utiliser les outils qui lui sont proposés à la vente par l’Industrie.
Maintenant comment se fait-il que des gens éveillés, se nourrissant de produits bio, votant écolo, militant contre les OGM et l’expérimentation animale, se précipitent pour expérimenter dans leur propre corps une substance dont personne ne connaît les effets à terme, qui va modifier génétiquement leurs cellules, et qui dans le pire des cas ne bénéficiera qu’à l’Industrie ?
Pour une maladie mortelle dans un cas pour mille, qui peut se traiter avec des molécules connues et génériquées.
Réponse: L’Industrie (ses propriétaires) a son service commercial implanté dans les plus hauts niveaux hiérarchiques de la société. Presque tout le personnel médiatique, presque tout le personnel politique, presque tout le personnel scientifique, est dans la main de l’Industrie. Si on pouvait en douter, la « crise du cov19 » l’a révélé.
C'est pourquoi un mot a été tabou tout au long de l'année 2020, même en dehors du personnel cité plus haut, le mot "traitement". Un traitement ayant rendu caduque la course précipitée au vaccin.
Çà explique aussi pourquoi le 29 mars 2020 Cohn-Bendit criait à propos de Raoult pour « qu’il ferme sa gueule ».
Fin de règne du nègre de maison
Dans les États Unis d'Amérique d’avant la guerre civile, une exploitation agricole était composée à son sommet du maître et de sa famille, puis des domestiques: les nègres de maison, au service direct du maître et profitant un peu du confort de la maison, et enfin les esclaves les plus nombreux: les nègres des champs, aux conditions de vie plus dures.
Aujourd’hui sonne l’heure de la révolte des nègres des champs, qui ne craignent plus ni ne respectent plus le maître, et qui s’en émancipent.
Par ailleurs et depuis un certain temps, le maître trouvait qu’il entretenait trop de nègres de maison, qui consomment trop de ressources et qui coûtent plus qu'ils ne lui rapportent.
Dans la mesure où les nègres des champs révoltés nourrissaient les nègres de la maison du maître, ceux-ci seront les premiers à devoir retourner dans les champs pour cultiver leur nourriture, ou à disparaître.
Le maître trouvera en eux ses nouveaux nègres des champs, avec des conditions de vie bien plus dures que celles à l’intérieur de la maison du maître.
Anticipant ce déclassement, le nègre de maison doit se défaire de sa dépendance à la maison-providence du maître, et développer soit sa propre autonomie, soit des qualités précieuses pour un collectif autonome. Ou émigrer hors Occident. FUIR!
« Mais pourquoi nous haïssent-ils tant ? » se demandait naïvement G.W. Bush
«... Vous devez lire l'histoire de l'esclavage pour comprendre ceci. Il y avait deux types de « nègres ». Il y avait le « Nègre de maison » et le « Nègre des champs ».
Et le Nègre de maison prenait toujours soin de son maître. Quand le Nègre des champs dépassait les limites, il le ramenait à l’ordre et le renvoyait à la plantation.
Le Nègre de maison pouvait se permettre de faire çà car il vivait mieux que le Nègre des champs. Il mangeait mieux, il s'habillait mieux, et il vivait dans une meilleure maison.
Il vivait juste à côté de son maître, dans le grenier ou le sous-sol.
Il mangeait la même nourriture que son maître et portait les mêmes habits. Et il pouvait parler tout comme son maître avec une bonne diction.
Et il aimait son maître bien plus que le maître ne s'aimait lui-même.
C'est pourquoi il ne voulait voir son maître blessé. Si le maître tombait malade, il disait « Qu'est-ce qu'il y a Patron, nous sommes malades ? ». Il était autant malade que son maître.
Quand la maison du maître prenait feu, il essayait d'éteindre le feu. Il ne voulait pas que la maison de son maître soit brûlée.
Il n'a jamais voulu que la propriété de son maître soit menacée. Et il la défendait bien plus que son maître lui-même.
Voilà ce qu'était le Nègre de maison.
Mais vous aviez les Nègres des champs, qui eux vivaient dans des huttes et n'avaient rien à perdre.
Ils portaient les pires sortes de vêtements. Ils mangeaient la pire nourriture. Et vivaient l'enfer et subissaient les coups de fouet.
Ils haïssaient leur maître. Oh oui, ils le haïssaient.
Si le maître tombait malade, ils priaient pour que le maître meurt.
Si la maison du maître brûlait, ils priaient pour qu'un vent fort vienne encore plus attiser le feu. C'était la différence entre les deux.
Et aujourd'hui vous avez encore des Nègres de maison et des Nègres des champs.»
Malcom X, 4 février 1965, Selma, Alabama ,
17 jours avant d'être assassiné.
https://www.youtube.com/watch?v=gy51b8I1zW8